La Chatte métamorphosée en femme
Un homme chérissait éperdument sa Chatte ;
Il la trouvait mignonne, et belle, et délicate ;
Qui miaulait d’un ton fort doux.
Il était plus fou que les fous.
Cet Homme donc par prières, par larmes,
Un homme chérissait éperdument sa Chatte ;
Il la trouvait mignonne, et belle, et délicate ;
Qui miaulait d’un ton fort doux.
Il était plus fou que les fous.
Cet Homme donc par prières, par larmes,
Chacun a son défaut où toujours il revient :
Honte ni peur n’y remédie.
Sur ce propos, d’un conte il me souvient :
Je ne dis rien que je n’appuie
De quelque exemple. Un suppôt de Bacchus
Je ne suis pas de ceux qui disent : « Ce n’est rien :
C’est une femme qui se noie. »
Je dis que c’est beaucoup ; et ce sexe vaut bien
Un mari fort amoureux,
Fort amoureux de sa femme,
Bien qu’il fût jouissant se croyait malheureux.
Jamais oeillade de la dame,