Un trafiquant sur mer, par bonheur, s’enrichit.
Il triompha des vents pendant plus d’un voyage :
Gouffre, banc, ni rocher, n’exigea de péage
D’aucun de ses ballots ; le Sort l’en affranchit.
Lire la suite de la fable: L’Ingratitude et l’Injustice des hommes envers la Fortune
La nation des Belettes,
Non plus que celle des Chats,
Ne veut aucun bien aux Rats ;
Et, sans les portes étroites
De leurs habitations,
L’animal à longue échine
En ferait, je m’imagine,
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Aimable fille d’une mère
À qui seule aujourd’hui mille coeurs font la cour,
Sans ceux que l’amitié rend soigneux de vous plaire,
Et quelques-uns encore que vous garde l’amour ;
Je ne puis qu’en cette préface
Je ne partage entre elle et vous
Quand l’Enfer eut produit la Goutte et l’Araignée,
« Mes filles, leur dit-il, vous pouvez vous vanter
D’être pour l’humaine lignée
Également à redouter.
Or, avisons aux lieux qu’il vous faut habiter.
Après que le Milan, manifeste voleur,
Eut répandu l’alarme en tout le voisinage
Et fait crier sur lui les enfants du village,
Le premier qui vit un Chameau
S’enfuit à cet objet nouveau ;
Le second approcha ; le troisième osa faire
Un licou pour le Dromadaire.
L’accoutumance ainsi nous rend tout familier.
Ce qui nous paraissait terrible et singulier
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Deux taureaux combattaient à qui posséderait
Une Génisse avec l’empire.
Une Grenouille en soupirait.
" Qu’avez-vous ? se mit à lui dire
Lire la suite de la fable: Les deux Taureaux et une Grenouille
Mortellement atteint d’une flèche empennée,
Un Oiseau déplorait sa triste destinée.
Et disait en souffrant un surcroît de douleur,
Faut-il contribuer à son propre malheur ?
La cigale ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
L’Invention des Arts étant un droit d’aînesse,
Nous devons l’Apologue à l’ancienne Grèce.
Mais ce champ ne se peut tellement moissonner,