L’Âne portant des reliques
Classé dans : Livre V, fable IV-VI
Un Baudet, chargé de reliques,
S’imagina qu’on l’adorait :
Dans ce penser il se carrait,
Recevant comme siens l’encens et les cantiques.
Quelqu’un vit l’erreur, et lui dit :
« Maître Baudet, ôtez-vous de l’esprit
Une vanité si folle.
Ce n’est pas vous, c’est l’Idole
À qui cet honneur se rend,
Et que la gloire en est due. »
D’un magister ignorant
C’est la robe qu’on salue.