À Madame de la Sablière
Je vous gardais un temple dans mes vers :
Il n’eût fini qu’avecque l’Univers.
Déjà ma main en fondait la durée
Sur ce bel Art qu’ont les Dieux inventé,
Et sur le nom de la Divinité
Que dans ce temple on aurait adorée.
Lire la suite de la fable: Le Corbeau, la Gazelle, la Tortue et le Rat
Les Animaux, au décès d’un Lion,
En son vivant Prince de la contrée,
Pour faire un Roi s’assemblèrent, dit-on.
De son étui la couronne est tirée.
Dans une chartre un Dragon la gardait.
Lire la suite de la fable: Le Renard, le Singe et les Animaux
Un Philosophe austère, et né dans la Scythie,
Se proposant de suivre une plus douce vie,
Voyagea chez les Grecs, et vit en certains lieux
Un Sage assez semblable au vieillard de Virgile,
Lire la suite de la fable: Le Philosophe scythe
On cherche les rieurs ; et moi je les évite.
Cet art veut, sur tout autre, un suprême mérite :
Dieu ne créa que pour les sots
Les méchants diseurs de bons mots.
J’en vais peut-être en une fable
Introduire un ; peut-être aussi
Que quelqu’un trouvera que j’aurai réussi.
Lire la suite de la fable: Le Rieur et les Poissons
Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé,
Et de tous les côtés au Soleil exposé,
Six forts chevaux tiraient un Coche.
Lire la suite de la fable: Le Coche et la Mouche