La raison du plus fort est toujours la meilleure.
Nous l’allons montrer tout à l’heure.
Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d’une onde pure.
Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Lire la suite de la fable: Le Loup et l’Agneau
Le Lion, terreur des forêts,
Chargé d’ans et pleurant son antique prouesse,
Fut enfin attaqué par ses propres sujets,
Devenus forts par sa faiblesse.
Lire la suite de la fable: Le Lion devenu vieux
Au fond d’un antre sauvage,
Un Satyre et ses enfants
Allaient manger leur potage
Et prendre l’écuelle aux dents.
On les eût vus sur la mousse
Lui, sa femme, et maint petit :
Lire la suite de la fable: Le Satyre et le Passant
Dans le cristal d’une fontaine
Un Cerf se mirant autrefois
Louait la beauté de son bois,
Et ne pouvait qu’avecque peine
Souffrir ses jambes de fuseaux,
Dont il voyait l’objet se perdre dans les eaux.
« Quelle proportion de mes pieds à ma tête !
Lire la suite de la fable: Le Cerf se voyant dans l’eau
Je me suis souvent dit, voyant de quelle sorte
L'homme agit et qu'il se comporte
En mille occasions, comme les animaux :
Le Roi de ces gens-là n'a pas moins de défauts
Que ses sujets, et la nature
A mis dans chaque créature
Quelque grain d'une masse où puisent les esprits :
Lire la suite de la fable: Discours à Monsieur le Duc de La Rochefoucauld