Quoi ? toujours il me manquera
Quelqu’un de ce peuple imbécile !
Toujours le loup m’en gobera !
J’aurai beau les compter. Ils étaient plus de mille,
Et m’ont laissé ravir notre pauvre Robin ;
Robin mouton, qui par la ville
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La perte d’un époux ne va point sans soupirs :
On fait beaucoup de bruit, et puis on se console.
Sur les ailes du Temps la tristesse s’envole ;
Le Temps ramène les plaisirs.
Entre la Veuve d’une année
Et la Veuve d’une journée
La différence est grande : on ne croirait jamais
Lire la suite de la fable: La Jeune Veuve
Maître Corbeau sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard par l’odeur alléché
Lui tint à peu près ce langage :
Et bonjour, Monsieur du Corbeau.
Lire la suite de la fable: Le Corbeau et le Renard
Un Lièvre en son gîte songeait,
(Car que faire en un gîte, à moins que l’on ne songe ?)
Dans un profond ennui ce Lièvre se plongeait :
Cet animal est triste, et la crainte le ronge.
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Quand j’aurais, en naissant, reçu de Calliope
Les dons qu’à ses Amants cette Muse a promis,
Je les consacrerais aux mensonges d’Ésope :
Le mensonge et les vers de tout temps sont amis.
Mais je ne me crois pas si chéri du Parnasse,
Que de savoir orner toutes ces fictions :
On peut donner du lustre à leurs inventions :
Lire la suite de la fable: Contre ceux qui ont le goût difficile